L'Hyperactivité (TDA-H)
L’hyperactivité de l’enfant est un des motifs de consultation très fréquents, du fait des troubles que ces manifestations entraînent auprès des parents, des frères et soeurs, du milieu scolaire et de l’environnement social.
En France, le trouble d’hyperactivité est défini par l’expression “instabilité psychomotrice” et aux États-Unis par l’expression “trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité ou hyperkinésie”. Aussi n’est il pas étonnant qu’il existe une différence considérable concernant concernant les statistiques faisant état d’un tel syndrome.
Actuellement en France, les soins apportés aux enfants hyperactifs sont très souvent la Ritaline, le Concerta ou le Quasim (médicaments tous dérivés de la molécule de méthylphénidate) alors que des thérapies adaptées, les thérapies cognitives comportementales ou la remédiation cognitive donnent de bons résultats et ne présentent pas de dangers pour la santé de l’individu à long terme.
(voir en fin d’article pourquoi les médicaments tels que la Ritaline :
methylphenidate agissant à court terme et le Concerta (même molécule agissant à court terme) présentent de nombreux dangers encore méconnus par le grand
public car cachés avec le plus grand soin par les laboratoires pharmaceutiques et les prescripteurs).
L’école maternelle
Le premier contact de cet enfant hyperactif avec le cadre forcément un peu rigide que constitue l’école peut être source de grandes frustrations et à l’origine de bien des conflits :
Le premier passage est celui de l’entrée à l’école maternelle. Dans une grande majorité de cas, c’est cette entrée à la maternelle qui va cristalliser ce fameux syndrome d’hyperactivité. Lorsque l’enfant quitte sa famille et se trouve plongé dans ce nouveau milieu.
Un parmi d’autres et devant partager l’attention de son institutrice avec d’autres
enfants. Jusqu’alors considéré comme débrouillard et un peu immature, son
comportement n’est plus toléré, il doit apprendre à se plier à des règles communes, à des limites auquel son tempérament n’est pas adapté.
La grande école – L’entrée au CP :
Ces difficultés peuvent persister ou même souvent s’exacerber à l’entrée au CP. Dans la mesure où une discipline est demandée pour pouvoir entrer dans les apprentissages fondamentaux: la lecture, l’écriture, commencer à compter, à calculer.
Quel que soit leur niveau intellectuel, les enfants hyperactifs ne parviennent pas à écouter les consignes, ils manquent aussi de persévérance face à la tâche qui peut leur demander une certaine attention.
Ils sont brouillons, un peu désorganisés ou distraits mais ils peuvent aussi s’employer à distraire les autres élèves. Ils perturbent donc souvent la classe et gênent leur maître, leur maîtresse et les camarades de classe.
L’impulsivité, l’inattention, la perpétuelle agitation finit par épuiser la maîtresse toujours en alerte et guettant leur moindre bêtise.
Critères diagnostiqués :
Plusieurs symptômes s’associent dans le cas de l’hyperactivité de l’enfant:
Les critères sont tels que l’enfant manifeste des signes d’inattention, d’impulsivité et d’hyperactivité inappropriés compte tenu du stade de développement correspondant à son âge.
D’après le “Manuel Diagnostique et Statistique des
troubles Mentaux” élaboré par l’Association Américaine de Psychiatrie, le début de ces symptômes commencent à l’âge de sept ans.
Texte en partie extrait de “L’enfant hyperactif” de
Didier Jacques DUCHE - Ellipses éditions.
Pour plus de détails sur ce sujet, merci de contacter
Danièle DUFOUR, psychologue Clinicienne, par mail
ou par téléphone au 06 61 92 26 83 ou allez à la
rubrique “CONTACT”.
Les dangers de la Ritaline
Pour soigner les symptômes de l’hyperactivité, la Ritaline est fréquemment prescrite car elle amène des améliorations notables dans le comportement en classe et à la maison. Cependant, ce médicament ne doit pas être prescrit avant six ans (selon sa posologie), doit être accompagné de fenêtres thérapeutiques (ne pas en donner pendant les vacances scolaires ou les week ends par exemple) et doit être accompagné de soins psychologiques qui permettront peu à peu la réduction puis l’arrêt du médicament.
En effet, celui ci s’accompagne de nombreux effets secondaires dont la perte d’appétit et de sommeil sont les plus spectaculaires mais loin d’être les seuls.
Bibliographie
Pour plus de détails sur ces effets secondaires et dangereux pour la santé, nous vous proposons la lecture de ce livre, écrit par Peter R. Breggin, médecin spécialiste de l’hyperactivité aidant des enfants atteints de ce syndrôme depuis 35 ans :
THE RITALIN FACT BOOK: LES FAITS SUR LA RITALINE
ou ce que votre médecin ne vous dira jamais sur ADHD et les médicaments stimulants. Peter R. Breggin, M D, a aussi écrit un autre livre sur la Ritaline : "Talking back to Ritalin"
(livre actuellement disponible sur Amazon).
Voir aussi l’article sur les troubles scolaires .